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> Exposition de planches originales de Alexis Horellou
du 7 au 25 mars
Exposition organisée par la Médiathèque du Bassin d’Aurillac dans la cadre du festival BD
Entrée libre (pendant les horaires d’ouverture de la billetterie)
Présentation d’œuvres originales d’Alexis Horellou, dessinateur (entre autres : Plogoff, Delcourt, 2013, Ralentir, Le Lombard, 2017, Lucien et les mystérieux phénomènes, peintre, fondateur du festival « Rustine », en Mayenne), et créateur, avec Mazarin, du concert dessiné A la croisée des chemins qui sera interprété au théâtre le samedi 11 mars à 20h30.
BIOGRAPHIE
Né en 1981 à La Haye, Alexis Horellou a passé son enfance a Pau. Il étudie les arts appliqués à Périgueux, avant d’entamer une formation à l’école des Beaux Arts d’Angoulême. Passionné par la bande dessinée, il quitte l’école pour se lancer, en collectif, dans le fanzinat. Il séjournera à Limoges, Bordeaux, Toulouse et Bruxelles, navigant au gré de ses projets artistiques.
C’est en 2005 à Limoges qu’il sort son premier album de bande dessinée Faits d’hiver. Cet ouvrage, réalisé à compte d’auteur, lui permet d’entrer dans le milieu de la bande dessinée et d’attirer l’attention d’un premier éditeur. Il sort alors Lawrence d’Arabie en 2007, chez EP éditions, avec Tarek au scénario, album pour lequel il recevra l’année suivante le prix St Michel de l’avenir a Bruxelles, où il vit a l’époque.
C’est également en 2007 a Bruxelles qu’il rencontre sa compagne Delphine Le Lay.
Ensemble, ils fondent en 2009 les éditions Vanille Goudron. Ils y dirigent notamment la publication du recueil de BD et illustrations Jukebox qui rassemble chaque année autour d’un thème une quarantaine d’auteurs et illustrateurs. Chaque sortie est l’occasion de créer une exposition qu’ils font tourner principalement en France et en Belgique, assortie d’événements culturels.
Cette aventure née en Belgique, se poursuit en Mayenne, où Alexis Horellou s’installe en famille en 2011 et fonde avec Delphine Le Lay l’association Octopus. Ses engagements associatifs glissent du projet initialement éditorial vers l’événementiel et le pluridisciplinaire, avec quelques premiers temps forts organisés sur Niafles, sa commune d’adoption.
Ces premières festivités culturelles et artistiques donneront naissance au Festival Rustine / Création et curiosités, qu’il fonde, en 2015, avec Delphine Le Lay. Désireux de gérer leur propre lieu de diffusion et d’encrer leur action sur le territoire du Sud Mayenne, le couple Horellou-Le Lay cree, en 2016 Le Guidon – Fourre-tout culturel de proximité, a son domicile, a Niafles.
La première rencontre d’Alexis Horellou et de Mazarin a d’ailleurs lieu à l’occasion de l’un de ces concerts.
Mazarin se produit au Guidon en 2017.
Parallèlement a la bande dessinée et à ses engagements bénévoles, Alexis Horellou peint depuis toujours.
Une façon pour lui de sortir des cases et de varier les formats, de travailler sur la couleur et sur l’intensité de la lumière plus que sur le trait. Une façon surtout de développer un univers très personnel, intime, de raconter l’instant par l’immersion, sans perdre de vue la narration. Il procède par séries, dans lesquelles chacun, y compris lui-même, peut se raconter des histoires, inventer des interactions entre les personnages.
Auteur de bandes dessinées* plusieurs fois primé**, illustrateur et peintre, Alexis Horellou multiplie les techniques de dessin et jongle entre le trait et la couleur, en fonction des sujets a traiter et des formes narratives à explorer.
> CONCERT DESSINE / « A la croisée des chemins »
Samedi 11 mars à 20h30 – Au Théâtre
A la croisée des chemins est un concert dessiné, véritable road movie en duo, où deux univers s’entremêlent et se répondent. En direct, Alexis Horellou manipule ses pochoirs, stylos et aquarelles dans son atelier éphémère, tandis que Mazarin dévoile avec ses instruments des chansons folk, dépouillées et sans artifices dans le sillon d’un Hubert-Félix Thiéfaine ou d’un JP Nataf.
De la musique, une vieille voiture, des sifflements, des sourires, une tempête, des ruines, la plage, une femme… Suivant le fil envoûtant des chansons de Mazarin, les tableaux, atmosphères et mélodies s’enchaînent comme autant de regards échangés laissant place à l’imagination.