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Conférence

Molière / NOUVELLE DATE

De Joëlle Sevilla
illustrée par les comédiens de l’Acting Studio de Lyon

(Conférence initialement programmée
le 29 septembre)

Vendredi 26 mai – 20h30

Au Théâtre

 

A partir de 13 ans
Entrée gratuite
(réservation conseillée)

 

 

« Pendant de longues années, j’ai cherché Molière dans les rues du Vieux Lyon, intriguée d’avoir appris sa présence dans la ville durant de nombreuses années, entre 1645 et 1658. Le cheminement qui m’a permis de découvrir cette présence a été long, et dès le départ, j’ignorais ce que j’allais découvrir. Dans les livres, les émissions, les biographies, Molière est né à Paris, mort à Paris et il a créé à Paris, au Petit Bourbon puis au Palais Royal. Il partait quelquefois pour Versailles, animer les fêtes du roi. Et voilà.

Mais dans cette période pré-citée, nous savions très peu de choses. Où était-il ? À Pézenas éventuellement deux fois dans sa vie et c’est tout. Or, nous ne manquons pas d’écrits sur la présence de Molière à Lyon, ni sur la présence de sa troupe « historique ». Mais cette zone d’ombre n’est pas je pense seulement un oubli des biographes. Elle témoigne aussi du silence qui pèse sur sa jeunesse, ses relations avec les acteurs italiens, sur « L’étourdi ou les contretemps » sa première œuvre écrite et jouée à Lyon et qui témoigne de l’impossibilité pour Corneille d’avoir écrit les œuvres de Molière par exemple, comme le prétendent un certains nombre d’historiens et d’enseignants.

Qui était le jeune homme génial et généreux, comme en témoigne le poète d’Assoussy, qui donnait sans compter, riait au milieu de sa troupe et des acteurs italiens du 17ème siècle, nombreux à Lyon ? La gaîté de la jeunesse libre de penser. Ce qui est surprenant, c’est de comparer ses premières œuvres avec la vie qui s’écoulait dans la troupe en ce temps. Mascarille est le témoin de ses années de joie, perdues en octobre 1658, quand le jeune Louis XIV lui attribue son premier théâtre à Paris. Après ce sera la notoriété au prix de longs combats et l’insouciance va disparaître.

Je suis heureuse de pouvoir partager cette recherche avec un public qui, j’espère, pourra découvrir « l’autre » Molière… »Joëlle Sevilla

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