Par Chloé Oliveres
C’est l’histoire d’une femme au bord de la crise de la quarantaine, biberonnée aux bluettes et contes de fées. Une femme des années 2020, pas tout à fait libérée, qui sans le regard d’un homme, n’est même pas sûre d’exister.
Errante et sans dessein, la voilà perdue quelque part entre Simone de Beauvoir et John Travolta, entre Patrick Swayze et Agnès Varda.
Entre Dirty Dancing et L’une chante l’autre pas.
Après avoir co-fondé la compagnie des Filles de Simone, Chloé Oliveres, époustouflante de présence et de bagout, se lance dans son premier seule-en-scène. À la manière d’une Annie Ernaux qui aurait mangé Florence Foresti, Chloé rejoue ses amours réels et imaginaires, avec beaucoup d’autodérision, le sens du tragique, une chanson en yaourt, quelques personnages, et pas mal de danse lascive.
Du bébé à la quadragénaire, cette actrice décapante parcourt les étapes d’une existence promise à un amour de conte de fées avant de réaliser que, avec ou sans homme à son bras, la femme seule est l’avenir de la femme.
Ce premier seule-en-scène, a fait salle comble à Avignon et au théâtre du Rond-point à Paris et a été chaleureusement accueilli par la critique.
LA PRESSE EN PARLE :
« Un humour ravageur (…) une actrice décapante » TTT – Télérama
« Un régal de spectacle, drôlissime, subtil, revigorant » Le Monde
« Avec son tempérament à la Florence Foresti et son physique à la Valérie Lemercier, cette comédienne livre un premier solo parfaitement construit, très bien écrit et d’une autodérision réjouissante. » Le Monde
« Un spectacle ciselé comme un diamant » Le Figaro
mer. 12 mars – 20h30
au Théâtre
Pour approfondir
À voir
• Dirty Dancing (1987) Emile ARDOLINO
• L’une chante l’autre pas (1977) Agnès VARDA
→ Chaine YouTube de la comédienne cliquez ici