Par le Théâtre de Poche
Texte de Gary Owen
NOMMÉ AUX PRIX MAETERLINCK DE LA CRITIQUE 2022
« MEILLEUR SPECTACLE » ET « MEILLEURE INTERPRÉTATION »
Effie habite à Splott, un quartier de Cardiff capitale du Pays de Galles, miné par la fermeture des usines, le chômage et la précarité.
Effie, c’est le genre de fille qu’on évite de regarder dans les yeux quand on la croise dans la rue car on a l’impression qu’elle va nous exploser au visage. Tous les lundis, elle picole comme une sauvage et émerge au bout de trois jours d’ « une gueule de bois pire que la mort » pour mieux recommencer. Un personnage de démesure, jusqu’au-boutiste, combatif et drôle, qu’on croirait sorti d’une tragédie grecque.
Et puis, un soir, l’occasion lui est offerte d’être autre chose que ça…
Georges Lini signe la mise en scène de ce texte organique dans lequel le désespoir se mue en infinie beauté.
La comédienne est accompagnée par trois musiciens qui déploient une bande-son post-rock bien balancée, changeante et évolutive, au gré de ses états d’âme.
LA PRESSE EN PARLE :
“UNE TUERIE ! (…) Gwendoline Gauthier dévore le phrasé enfiévré de Gary Owen avec une fureur presque effrayante. Véritable boule de feu, elle est cette zoneuse banlieusarde en roue libre sans que, jamais, ce ne soit cliché (…) trois musiciens cadencent son monologue, scandent les coups qu’Effie encaisse pour nous tous, ou adoucissent les cloques que laisse cette fille-comète sur notre peau à force d’avoir piloté sa brûlante trajectoire tout près de nous.” Le Soir
“ Grave, intense, fougueux, percutant. (…) Si les mises en scène de Georges Lini sont souvent très audacieuses, son travail, ici, tranche radicalement par une extrême sobriété entièrement mise au service du texte. Et quel texte ! (…) il en faut une carrure et un mental d’acier pour interpréter autant de rage, de fougue et d’abnégation.” La Libre Belgique
“Construit sur une suite de rebondissements dignes d’une série télé addictive et écrit dans une langue hyperréaliste à l’humour acide (…) Les musiciens distillent en live une bande-son post-rock bien balancée. Percus frappées sur les coups du sort, …Un must.” Le Vif
mar. 11 février – 20h30
au Théâtre
Pour approfondir
À lire
Le texte original Iphigénie à Splott (2015) Gary OWEN
Lectures en lien :
• Iphigénie à Aulis (-405) Euripide
• Iphigénie ou le péché des dieux (1991) Michel AZAMA
• Ah, si Pythagore savait ! (2004) Richard Le CHEVALIER
• La femme et le sacrifice (2012) Anne DUFOURMANTELLE
• Santé : la démolition programmée – Les malades en danger (2011) Sauveur BOURKIS
• Manuel indocile des sciences sociales pour des savoirs résistants (2019) Fondation Copernic
• En finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté (2020) Mouvement ADT Quart Monde
• La violence des riches. Chroniques d’une immense casse sociale. (2014) Michel PINÇON et Monique PINÇON-CHARLOT
• Les pauvres sont nos maîtres ! Apprendre de ceux qui résistent à la misère : le paradoxe Wresinski (2019) David JOUSSET, Bruno TARDIEU et Jean TONGLET
• No et moi (2007) Delphine de VIGAN
• La vraie vie (2018) Adeline DIEUDONNÉ
• My absolute darling (2018) Gabriel TALLENT
• Qui a tué mon père (2018) Edouard LOUIS
• Les dépossédés (2007) Robert McLiam WILSON
• Un piège pour Iphigénie (2003) Evelyne BRISOU-PELLEN
• L’âge de bronze Eric SHANOWER
À voir
Visionnages en lien :
• Providence, notre protection sociale en jeu
• Moi, Daniel Blake (2016) Ken LOACH
• Images de la précarité Perrine LEDAN
• La Dame de fer (2011) Phyllidia LLOYD
• Les Virtuoses (1996) Mark HERMAN
• Mommy (2014) Xavier DOLAN
• Pauvrophobie (2018) Grégoire ARNAUD
• Le géant égoïste (2013) Clio BARNARD