Les Moments Poétiques d’Aurillac
En partenariat avec Clairs de Monde
Annie Briet
Annie Briet a vécu son enfance et son adolescence en Champagne troyenne. Elle a été professeur de lettres dans le Var puis près de Toulouse. Elle entre alors au comité de rédaction d’Encres Vives où elle a publié cinq recueils. Elle a publié ailleurs d’autres poèmes notamment : Arc-en-ciel d’oiseaux en 2007 aux éditions du Rocher et La chair des jours en 2009 à Soc & Foc.
Elle découvre le Lot dans les années 80 et n’a eu de cesse depuis d’explorer à pied ses lieux les plus secrets, innombrables et d’écrire ses découvertes en prose poétique racontées dans Un Paradis de pierre aux éditions Un Autre Reg’Art. Texte préfacé par Yves Bonnefoy en 2013.
Elle publie aux mêmes éditions en 2017 Écrire le Lot où elle présente l’œuvre de 20 écrivains qui ont écrit sur le département, aussi différents que Pierre Loti, André Breton, Gilles Lades ou Michel Houellebecq. Cet essai vient compléter sa présentation de peintres et de sculpteurs réalisée en 2010 dans Ces artistes qui ont choisi le Lot.
Au catalogue d’Encres Vives :
Bruire comme l’arbre ; Pierres de patience ; Novembre à Saorge ; Éveil de feuilles et de racines ; Cueillir l’éphémère ; Crépuscule de la joie
Gilles Lades
Né en 1949 à Figeac. Professeur de Lettres. Il est sollicité tout autant par la méditation de son paysage natal, celui du Quercy, que par la découverte d’autres espaces et milieux, comme la montagne, ou les pays de l’Europe. Sa poésie, qui s’attache à célébrer les couleurs du monde, peut aussi s’affronter au plus extrême dépouillement.
Page à page, au fil des mots inclinés vers le soir, nous entrons dans un autre temps, celui de la patience et de la lumière intérieure. Nous sommes d’emblée invités à une longue confrontation avec ce qui nous dépasse. Avec ce qui prolonge l’instant et le pas solitaire dans la montagne ou sur la lande. Gilles Lades est un veilleur aux sens affûtés. Chaque mot est pesé avec soin avant d’être déposé sur la page. Il s’agit de défricher un peu d’espace et de temps, pour saisir l’esprit du lieu et se rendre intensément présent aux choses. Certes, s’il est des ombres irréductibles dans l’esprit du poète comme en toute âme humaine, un irrépressible besoin d’être au monde traverse l’ouvrage, comme une lumière promise depuis toujours, depuis le premier mot. Guetteur solitaire, Gilles Lades libère les forces latentes du poème, jusque dans l’emprise du soir, jusqu’au face à face avec lui-même, jusqu’à l’heure indivise de la résonance avec l’infini. Ce sont les voix de la vie à l’œuvre que révèle cette poésie précise et belle. Sincère, authentique. Essentielle. Comme ce qui passe et demeure à la fois, tant l’obstiné frisson de l’herbe que la marche inquiète dans un instant vierge de mots, aux prises avec l’ouvrage insatiable des heures. Poésie sans mesure, offerte jusqu’à faire don de l’impossible, tout au bout de l’attente. Celle de Gilles Lades, qui est comme une grâce.
Une trouée dans les ténèbres du monde. (Christophe Mahy)
Il est l’auteur d’une quarantaine de titres, dont récemment Quercy de ciel de roche et d’eau (Tertium, 2015) ; Fleurs de la bonne encontre (éd. Tensing, 2016) ; Le poème recommencé (Alcyone, 2018) ; La pièce du bas (Théâtre) (L’Etoile des limites, 2018) ; Ouvrière durée (Le silence qui roule, 2021)
Jean-Louis Clarac
Jean-Louis Clarac habite à Aurillac, au pied du volcan. Il est membre du comité de rédaction d’Encres Vives. Il vit avec Françoise Cuxac, artiste singulière – sculpture d’assemblage, peinture, textile.
En 1968 il fait la rencontre déterminante de René Nelli à Carcassonne. Peu après il découvre la revue-édition L’Ether Vague et se lie d’amitié avec son directeur de publication Patrice Thierry. Puis Serge Pey le publie en 1984 chez Tribu. Dans la même période Armand Gatti l’intègre dans deux de ses créations à L’Archéoptéryx à Toulouse, une adaptation d’une pièce de William Butler Yeats, en lien avec la répression des Irlandais en Grande-Bretagne et une adaptation de « Compère Général Soleil » de Jacques Stephen Alexis. Ensuite il rencontre Michel Cosem et entre au comité de rédaction de sa revue-édition Encres Vives en 1993.
Il obtient le Prix Troubadours 2010 pour Passages au jardin et le Grand Prix de la Ville de Béziers 2011 pour Vers les confins.
Il anime depuis 2006 Les Moments poétiques au Théâtre d’Aurillac, où il a invité plus de 120 poètes, et l’aventure continue… Il participe depuis 1981 à des manifestations et des festivals de poésie dont « Rencontres internationales des poésies contemporaines-Tribu » à Toulouse, « Les Journées de poésie des Ecrivains du Rouergue » à Rodez, « Lectures sous le cèdre » à Massiac, « La Maison des Mémoires-Joë Bousquet » à Carcassonne « Le mitan du chemin » à Camps la Source), « Les Voix Vives de Méditerranée en Méditerranée » à Sète.
Il est l’auteur depuis 1978 de plus de vingt titres dont Passages au jardin (Prix Troubadours 2010, Cahiers de Poésie Verte 2011) ; Vers les confins, encres de Claude Barrère (Prix de la ville de Béziers 2011, éd. Encre et lumière 2012) ; Le vacarme du Monde (éd. de l’Atlantique 2011, rééditions Encres vives 2017) ; Ligne de Crète fond d’Egée (Encres vives 2012) ; Visages, encres de Catherine Dupire (le frau 2014) ; Vibrations en partage-anthologie des Moments poétiques 2006-2013 (La Porte des poètes, 2014) ; Lisière trouble des métamorphoses, œuvres de Françoise Cuxac, (éd. Le Petit Véhicule 2018) ; Aux confins la vie au cœur, linogravures d’Alain Puygrenier (Cahier des Passerelles 2022), La rumeur le fracas (Jacques André éditeur 2022).
jeu. 13 mars – 20h30
au Théâtre d’Aurillac
POÉSIE
durée : 1h
Tout public
Entrée gratuite
(Réservation possible)