Chantal Dupuy-Dunier

Chantal Dupuy-Dunier

Poésie

Chantal Dupuy-Dunier

Les Moments Poétiques 
En partenariat avec la Poste des Poètes

 

 

Pour le 2ème Moment Poétique le Théâtre d’Aurillac accueille Chantal Dupuy-Dunier. La poétesse, qui vit près de Clermont- Ferrand, a exercé comme psychologue dans un hôpital psychiatrique. Elle a publié trente ouvrages de poésie, la plupart aux éditions Voix d’encre, Flammarion, Henry, Les Lieux Dits. En 2000, elle a obtenu le Prix Artaud pour « Initiales » (Voix d’encre). Son premier roman « La Langue du pic vert » (La Déviation) est paru en 2021. Nombre de ses recueils sont accompagnés par des œuvres de l’artiste Michèle Dadolle.

Pendant onze ans, Chantal Dupuy-Dunier a animé, avec Jean-Pierre Farines, un atelier d’écriture et de lecture poétiques. Elle a été invitée dans plusieurs festivals internationaux. Elle crée régulièrement des lectures poésie-musique. Sa poésie se nourrit des questions existentielles, la vie, la mort…
Le thème de l’eau, avec les Sorgues, sources résurgentes, est un fil rouge, une métaphore du langage poétique agissant sous le langage ordinaire.
Pour la poétesse, « tout fait signe », la moindre inscription, des initiales sur un mur, les traces des écritures passées, quelques mots entendus.

Autre fil rouge géopoétique : Cronce. Son dernier recueil paru aux éditions « Les Lieux Dits » s’appelle « Cronce en corps ». Après « Creusement de Cronce » et « Pluie et neige sur Cronce Miracle », il clôt le triptyque poétique consacré au petit village de Cronce, en Haute-Loire, où Chantal Dupuy-Dunier a vécu avec son mari, également écrivain, pendant plus de dix ans. Ce lieu réel est devenu pour elle mythique, un ancrage de son écriture. On le retrouve aussi dans son roman. Elle l’a magnifié, personnifié et, dans « Cronce en corps », elle va jusqu’à s’incarner dans Cronce, qui, dans un double mouvement, devient son propre corps.

 

POÉSIE : La contrebandière des Sorgues (ou la mémoire de l’eau), La Bartavelle, 1992 ; Neuf fragments d’invisible, La Bartavelle, 1993 ; L’Étang brisé, Albatroz/Manège du cochon seul, 1994 ; Clavicules des marges, La Bartavelle, 1996 ; Initiales, Voix d’encre, 1999 (Prix Artaud 2000) ; Titre (ou coulisses des degrés), La Bartavelle, 19 99 ; Sécantes de la paume, Albatroz/Manège du cochon seul, 2000 ; La Marche du milieu, Voix d’encre, 2001 ; Et le vert dans la nuit, Artémis, 2003 (ouvrage d’art à tirage limité) ; Des ailes, Voix d’encre, 2004 ; La parole redonnée au jardin, Encres Vives, 2006 ; Creusement de Cronce, Voix d’encre, 2007 ; Où qu’on va après ?, l’Idée Bleue / Cadex, 2008 ; Éphéméride, Flammarion, 2009 ; Saorge, dans la cellule du poème, Voix d’encre, 2009 ; Et l’orchestre joue sur le pont qui s’incline, La Porte, 2011 ; Celle, L’Arbre à paroles, 2012 ; Il faut laisser la porte ouverte, Henry, 2012 ; Mille grues de papier, Flammarion, 2013 ; Des villes, parfois…, Henry, 2014 ; Pluie et neige sur Cronce Miracle, Les Lieux dits, 2015 ; Grandval, Les Cahiers des Passerelles, 2016 ; C’est où Poezi ?, Henry, 2017 ; Je est morte, Le frau, 2018 ; Ton nom c’était Marie-Joséphine, mais on t’appelait Suzon, Les Lieux dits, 2018 ; Ferroviaires, 2019 ; Cathédrale, Petra, 2019 ; Les Compagnons du radeau, Henry, 2021 ; Cronce en corps, Les Lieux dits, 2022.

LITTÉRATURE JEUNESSE : Un n’oiseau des z’oiseaux, Motus, 2008.

ROMAN : La langue du pic vert, La Déviation, 2021.

Attention au changement de date !

Mardi 29 novembre – 18h30

Au Théâtre

 

Durée : 1H
Tout public
Entrée libre