Yé ! (l’eau)
Comptez sur le collectif guinéen Circus Baobab pour embraser vos sens et aiguiser vos esprits !
Au sol, des bouteilles de plastique écrasées, symboles de l’eau (yé en langue soussou) et des enjeux climatiques. Dans les airs, voltiges, tournoiements, breakdance, pyramides humaines et autres prouesses de onze hommes et deux femmes réunis. À l’horizon, le refus du drame et la puissance de la résilience collective. Ce nouveau spectacle est une épopée spectaculaire qui leur permet de faire la preuve de leur virtuosité et de nous raconter une histoire, une histoire forte au fil de l’eau, cette ressource aussi rare que précieuse dont la conquête est indispensable à la vie, à une vie meilleure.
Yé ! (L’eau) dit la capacité de l’Homme à insister, à recommencer, à inventer.
Et si les recoins d’un monde en ruine devenaient le décor d’une renaissance ?
Créée en 1998, la compagnie guinéenne revient avec le metteur en piste iconoclaste Yann Ecauvre du Cirque Inextrémiste.
De la rencontre entre ce dompteur du vide et les jeunes artistes de Conakry est né un spectacle chargé de poésie vitale, de philosophie interculturelle et de fraternité optimiste.
“Le grand collectif guinéen revient avec cette création acrobatique pleine de punch, qui entremêle les expressions traditionnelles avec beaucoup de modernité. Sur scène, les corps sautent, s’envolent, voltigent, tournoient, s’agglutinent et forment des pyramides. Avec Yé ! (« Eau », en soussou), les treize jeunes artistes nous interrogent aussi – joyeusement mais terriblement – sur des questions environnementales essentielles.” Télérama
“Les artistes, âgés de 18 ans à 32 ans, vivent et s’entraînent à Marseille depuis le début de la tournée du spectacle Yé ! en France au printemps 2022. Partout où ils se produisent, l’ambiance est électrique. Portés acrobatiques les propulsant dans les airs, pyramides humaines vertigineuses, corps-à-corps et contorsions s’enchaînent sur un rythme frénétique. Les acrobates se livrent à des rixes autour de bouteilles d’eau en plastique qui les laissent exsangues. Si les tableaux ont des airs d’apocalypse, la mise en scène de Yann Ecauvre est épurée.” Le Monde
“« Yé ! (l’eau) » mélange cirque, danse, contorsion et chant sans temps morts. Certaines scènes se dégagent comme cette tentative de franchir une porte imaginaire et ses deux gardiens, le tout finissant par un déluge de sauts et de cabrioles. Ou ces figures avec des interprètes tutoyant les cintres du théâtre avant de finir en roulade.” Les Echos
jeu. 3 avril – 20h30