Vous les avez aimés dans le spectacle Le Discours

Carcasse porte une thématique à la fois universelle, sociale et poétique : le rapport à l’adolescence et plus particulièrement à l’émotion. Pendant une année, l’autrice Sophie Lannefranque et Julien Geskoff, metteur en scène de la cie Le Bruit des Couverts, sont partis à la rencontre d’adolescents de 4ème dans un collège aurillacois afin de recueillir les émotions et les sensations qui les habitent et qui interagissent avec leur corps. C’est de cette expérience qu’est né le texte de Carcasse.

Jayzone, élève de 4ème, le jour de la rentrée des classes, est pris d’une violente crise d’angoisse qui le cloue violemment au sol.
De retour chez lui, il décide de s’enfermer dans sa chambre et dans un costume de cosmonaute, qui le coupera des autres et de lui-même,
et qu’il ne voudra plus quitter. Le monde autour de lui viendra se confronter à son monde intérieur et tenter de fissurer cette carcasse rigide pour l’aider à retrouver un parcours sensible aux choses, à son environnement et à lui-même.

En parallèle de CARCASSE :
LES SATELLITES, ce sont 5 récits intimes de 15 min qui explorent le rapport au corps à l’adolescence, à travers les sens du corps humain et des problématiques contemporaines. Ces monologues s’invitent dans les établissements scolaires, en proximité avec les élèves. (A partir de la 4ème)

UN MONOLOGUE CONTRE L’IDENTITE

« Je m’appelle Ajar, Abraham Ajar. »

Delphine Horvilleur est rabbin, conteuse, ancienne journaliste et directrice de la revue Tenou’a. Elle nous livre ici la savoureuse histoire d’Abraham Ajar, personnage sans âge, juif, souris, python, musulman, chrétien, fils imaginaire d’Émile Ajar, écrivain fictif inventé par Romain Gary, qui reçut en 1975 un impensable deuxième prix Goncourt pour son roman La vie devant soi. Après Réflexions sur la question antisémite et Vivre avec nos morts (éditions Grasset), elle compose pour le théâtre ce « monologue contre l’identité ».
Johanna Nizard incarne ce personnage indéfinissable, qui interpellele monde avec acidité du fond de sa cave, ce « trou juif » comme il le nomme. Il se métamorphose, questionne le monde contemporain et, avec humour, il nous invite à rire du dogme, de nos identités et de nos certitudes.
Nous ne sommes jamais « que ce que nous pensons être », et face à l’appartenance, aux discriminations et la revendication identitaire toujours plus forte, le théâtre de Delphine Horvilleur rêve d’avancer, de croire en l’autre, d’inventer des ponts sur lesquels danser…

LA PRESSE EN PARLE :
 » Un texte irrévérencieux, burlesque, engagé. À travers un seul en scène brillant, la femme rabbin Delphine Horvilleur revisite l’oeuvre de Romain Gary. » Le journal du Dimanche

 » Delphine Horvilleur imagine un fils à Émile Ajar, nom sous lequel Romain Gary a écrit. Ce fils s’appelle Abraham et elle lui fait raconter son histoire.  »  France Inter

 » Une belle promesse que ce monologue chatoyant écrit par Delphine Horvilleur et interprété par Johanna Nizard.  »  La Terrasse