Iphigénie à Splott

Iphigénie à Splott

Iphigénie à Splott

Mardi 11 février - 20h30
Billetterie en ligne

Par le Théâtre de Poche

Texte de Gary Owen

NOMMÉ AUX PRIX MAETERLINCK DE LA CRITIQUE 2022
« MEILLEUR SPECTACLE » ET « MEILLEURE INTERPRÉTATION »

Effie habite à Splott, un quartier de Cardiff capitale du Pays de Galles, miné par la fermeture des usines, le chômage et la précarité.
Effie, c’est le genre de fille qu’on évite de regarder dans les yeux quand on la croise dans la rue car on a l’impression qu’elle va nous exploser au visage. Tous les lundis, elle picole comme une sauvage et émerge au bout de trois jours d’ « une gueule de bois pire que la mort » pour mieux recommencer. Un personnage de démesure, jusqu’au-boutiste, combatif et drôle, qu’on croirait sorti d’une tragédie grecque.
Et puis, un soir, l’occasion lui est offerte d’être autre chose que ça…
Georges Lini signe la mise en scène de ce texte organique dans lequel le désespoir se mue en infinie beauté.
La comédienne est accompagnée par trois musiciens qui déploient une bande-son post-rock bien balancée, changeante et évolutive, au gré de ses états d’âme.

LA PRESSE EN PARLE :

“UNE TUERIE ! (…) Gwendoline Gauthier dévore le phrasé enfiévré de Gary Owen avec une fureur presque effrayante. Véritable boule de feu, elle est cette zoneuse banlieusarde en roue libre sans que, jamais, ce ne soit cliché (…) trois musiciens cadencent son monologue, scandent les coups qu’Effie encaisse pour nous tous, ou adoucissent les cloques que laisse cette fille-comète sur notre peau à force d’avoir piloté sa brûlante trajectoire tout près de nous.”  Le Soir

“ Grave, intense, fougueux, percutant. (…) Si les mises en scène de Georges Lini sont souvent très audacieuses, son travail, ici, tranche radicalement par une extrême sobriété entièrement mise au service du texte. Et quel texte ! (…) il en faut une carrure et un mental d’acier pour interpréter autant de rage, de fougue et d’abnégation.”  La Libre Belgique

“Construit sur une suite de rebondissements dignes d’une série télé addictive et écrit dans une langue hyperréaliste à l’humour acide (…) Les musiciens distillent en live une bande-son post-rock bien balancée. Percus frappées sur les coups du sort, …Un must.”  Le Vif

CAFE BABEL
Rendez-vous avec l’association France Terre d’Asile pour partager un moment, découvrir une nouvelle culture.

L’espace bar du Théâtre sera ouvert après le spectacle pour permettre à tous de prolonger le plaisir de la représentation. Pour ce café babel c’est la la culture Colombienne qui sera mise à l’honneur. Vous pourrez commander une boisson ou des plats typiques, la seule condition est de commander dans la langue du pays, mais pas d’inquiétude, un lexique et une grande bienveillance seront à votre disposition !

Inscription gratuite : 04 71 45 46 05theatre.mediation@aurillac.fr

ATELIER CUISINE

Un atelier cuisine est organisé par l’association France Terre d’Asile pour préparer les plats d’origine Colombienne qui seront servis lors du café babel.
Il se déroulera le 📅mardi 11 février de 13h30 à 17h30 dans les locaux du Cap Coeur de Ville (rue de la Coste) pas très loin du Théâtre.
Si vous êtes curieux, que vous aimez cuisiner et que vous avez envie d’aller plus loin dans la découverte de la culture Colombienne, cet atelier est fait pour vous !
 
▶️Inscription gratuite avant le 10/02/25 – places limitées
Réservation auprès du Théâtre : billetterie@aurillac.fr ou au 04 71 45 46 05

mar. 11 février – 20h30

au Théâtre

THÉÂTRE

durée : 1h
dès 14 ans
tarif B

 
THEMA

Pour approfondir

À lire
Le texte original Iphigénie à Splott (2015) Gary OWEN

Lectures en lien :
Iphigénie à Aulis (-405) Euripide
Iphigénie ou le péché des dieux (1991) Michel AZAMA
Ah, si Pythagore savait ! (2004) Richard Le CHEVALIER
La femme et le sacrifice (2012) Anne DUFOURMANTELLE
Santé : la démolition programméeLes malades en danger (2011) Sauveur BOURKIS
Manuel indocile des sciences sociales pour des savoirs résistants (2019) Fondation Copernic
En finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté (2020) Mouvement ADT Quart Monde
La violence des riches. Chroniques d’une immense casse sociale. (2014) Michel PINÇON et Monique PINÇON-CHARLOT
Les pauvres sont nos maîtres ! Apprendre de ceux qui résistent à la misère : le paradoxe Wresinski (2019) David JOUSSET, Bruno TARDIEU et Jean TONGLET
No et moi (2007) Delphine de VIGAN
La vraie vie (2018) Adeline DIEUDONNÉ
My absolute darling (2018) Gabriel TALLENT
Qui a tué mon père (2018) Edouard LOUIS
Les dépossédés (2007) Robert McLiam WILSON
Un piège pour Iphigénie (2003) Evelyne BRISOU-PELLEN
L’âge de bronze Eric SHANOWER

À voir
Visionnages en lien :
Providence, notre protection sociale en jeu
Moi, Daniel Blake (2016) Ken LOACH
Images de la précarité Perrine LEDAN
La Dame de fer (2011) Phyllidia LLOYD
Les Virtuoses (1996) Mark HERMAN
Mommy (2014) Xavier DOLAN
Pauvrophobie (2018) Grégoire ARNAUD
Le géant égoïste (2013) Clio BARNARD

Distribution
De Gary Owen – Traduction : Blandine Pélissier et Kelly Rivière – Mise en scène : Georges Lini – Avec : Gwendoline Gauthier – Collaboration artistique : Sébastien Fernandez – Direction musicale : François Sauveur – Musiciens : Pierre Constant, Julien Lemonnier et François Sauveur – Création lumières : Jérôme Dejean – Costumes : Charly Kleinermann et Thibaut De Coster.
Production
Une coproduction du Théâtre de Poche de Bruxelles et de la Compagnie Belle de Nuit // Texte traduit avec le soutien de la Maison Antoine Vitez, Centre international de la traduction théâtrale. L’auteur est représenté par MCR.

Natchav

Natchav

Natchav

Samedi 15 février - 16h
Billetterie en ligne
© Les ombres portées

Par la compagnie Les ombres portées

Dernier spectacle en date de la compagnie Les Ombres portées, connue pour son exigence créative, Natchav prend la forme d’un conte à la fois visuel et musical. Évoquant un film d’animation réalisé en direct, il célèbre avec éclat l’univers du cirque.

Fondée en 2009, la compagnie Les Ombres portées réunit une vingtaine de personnes provenant de sphères diverses (musique, dessin, scénographie, écriture, photographie…) et investit une aire artistique très spécifique : le théâtre d’ombres. Natchav narre les (més)aventures du cirque Natchav qui, à peine arrivé dans une ville, se fait repousser en périphérie par les autorités locales. La troupe manifeste son mécontentement, l’un de ses membres – un acrobate – est emprisonné, suite à quoi s’organise un projet d’évasion spectaculaire…

D’une extrême précision et d’une grande richesse suggestive, en particulier en ce qui concerne la musique, ce spectacle très cinématographique exalte le goût de la liberté tout en rendant un bel hommage au monde du cirque.

LA PRESSE EN PARLE :

« La conception de cette féerie est tout simplement géniale. […] Natchav fait la démonstration qu’avec beaucoup d’imagination, le théâtre d’ombres est un art de haute couture. » Le Figaro
« On a rarement vu meilleure mise en œuvre des techniques de l’ombre portée. […] C’est un véritable régal pour les yeux […] un spectacle qui vaut le détour, pour son exécution absolument impeccable. » Toute la Culture
« La technique admirable de la compagnie subjugue le spectateur à travers la fabrication magnifique d’un univers fictif aux formes éloquentes. » Hottello
« Le miniature, le fragile se fait grandiose. » Sceneweb

 

sam. 15 février – 16h

au Théâtre

THÉÂTRE D’OMBRE
MUSIQUE

durée : 1h
dès 8 ans
tarif C

   
THEMA

Pour approfondir

À lire
Lectures en lien au cirque :
• Dictionnaire de la langue du cirque (2003) Agnès PIERRON
• Architectures du Cirque des origines à nos jours (2001)
• The Circus (2010) Noël DANIEL
• Le cirque en images (1977) Marthe et Juliette VESQUE)
• Une vie de cirque (1983) Jerôme MEDRANO
• La fabuleuse histoire du cirque (2002) Pascal JACOB
• Les Baltringues (2002) Ludovic ROUBAUDI
• En piste, Le cirque en images des sœurs Vesque (1992)

Lectures en lien à la prison :
• Un jardin à la cour (2016) Daniel KOEHL
• Aucune bête aussi féroce (1973)
• L’envolée (1985) Serge COUTEL
• Au pied du mur (2000)
• Bruno Sulak (1985) Pauline SULAK
• Les frères de Soledad (1970) George JACKSON
• Monstres en cavale (2014) Cloé MEHDI
• À ceux qui se croient libres (2009) Nadia MÉNENGER

À voir
Visionnages en lien au cirque :
• Cirque en révolte (1953) Elia KAZAN
• Le cirque (1969) Charlie CHAPLIN
• Freaks (1932) Tod BROWNING
• Parade (1974) Jacques TATI
• Les Gens du Voyage (1938) Jacques FEYDER
• Planète cirque (1992-1993) D AUCLAIR et L CHEVALLIER
• Le cirque de Calder (1961) Carlos VILARDEBO
• Les Clowns (1971) F. FELLINI
• La nuit des forains ! (1953) I. BERGMAN

Visionnages en lien à la prison :
• Runaway train (1985) Konchalovski
• Le Trou (1960) Jacques BECKER
• Animal factory (2000) Steve BUSCEMI
• Ombline (2012) Stéphane CAZES
• Down by law (1986) Jim JARMUSCH
• Un condamné à mort s’est échappé (1956) Robert BRESSON
• À nous la liberté (1931) René CLAIR
• Les poings contre les murs (2014) David MACKENZIE

Distribution
Conception et réalisation : Les mbres portées – Manipulation et lumières : 4 manipulateurs en alternance : Erol Gülgönen, Florence Kormann,Frédéric Laügt, Marion Lefebvre, Christophe Pagnon et Claire Van Zande – Musique et bruitages : 2 musiciens en alternance : Séline Gulgönen (clarinettes), Jean Lucas (trombone, accordéon), Simon Plane (trompette, tuba, accordéon, percussions), Lionel Riou (trompette ou trombone, accordéon, percussions) – Régie lumière (en alternance) : Nicolas Dalban-Moreynas, Thibault Moutin- Régie son : Frédéric Laugt, Yaniz Mango ou Corentin Vigot (en alternance) – Costumes : Zoé Caugant – Construction bruitages : Léo Maurel – Diffusion/production : Christelle Lechat – Administration/production : Susanna Hsing.

Margot Chamberlin a participé à la construction des marionnettes et joué avec nous jusqu’en 2024 // Avec l’aide de : Zoé Caugant (costumes), Léo Maurel (construction bruitages), Baptiste Bouquin (oreilles extérieures), Jean-Yves Pénafiel (regard extérieur) // Merci aussi à : Francine Benotman, Jacques Bouault, Stéphane Revelant et Elsa Vanzande // Nous dédions ce spectacle à Olivier Cueto, membre de la compagnie qui nous a quittés en mars 2020. Il a imaginé, créé et joué ce spectacle avec nous jusqu’au bout.

© Les ombres portées

Production
Coproduction : Maison de la Culture de Nevers Agglomération La Minoterie, Dijon, Le Théâtre, scène conventionnée de Laval, Théâtre-Sénart, scène nationale, TJP, CDN Strasbourg – Grand Est // Accueils en résidence : Espace Périphérique – Mairie de Paris – Parc de la Villette, Festival Momix et le CREA, scène conventionnée Jeune Public d’Alsace, Kingersheim, La Fabrique, Messeugne, La Ferme du Buisson, scène nationale de Marne-la-Vallée, La Fonderie, Le Mans, La Maison des Enfants du Quercy, Le Bouyssou, Le TANDEM, scène nationale, Arras-Douai, Le Tas de Sable, Amiens, MA scène nationale, Montbéliard, Théâtre La Licorne, Dunkerque // Partenaires et subventions : La compagnie est artiste associé au Théâtre- Sénart (de 2024 à 2026). Elle est accueillie pour une résidence territoriale avec PIVO (2024-2025) et est conventionnée par la DRAC Île-de-France et la Région Île-de-France.

Suturé.es

Suturé.es

Suturé.es

Mardi 18 février - 20h30
Billetterie en ligne

Par la compagnie Maintenant ou jamais (mouj)

Texte de laurie Guin

En partenariat avec la Médiathèque du Bassin d’Aurillac
Dans le cadre du dispositif « De vives voix »

Audrey et Kelly ont quinze ans et vivent dans ces territoires en déshérence dans la fameuse diagonale du vide. Elles passent leur temps à traîner à l’arrêt de bus de leur village, à refaire leur monde, à parler du silence de leurs parents et des mariages de leurs cousines, à craindre la mauvaise réputation, et attendent avec impatience leur virée du samedi soir en boîte.
Audrey et Kelly ont vingt-cinq ans.
Audrey est restée au village.
Elle enchaîne les speed dating organisés dans sa région.
Kelly est partie.
C’est comme si elle devait mettre le plus de terrains de foot possible entre son passé et sa nouvelle vie. Mais elle est hantée par le souvenir d’Audrey, qui brille toujours dans sa mémoire en dansant la macarena.
Comment rêver plus grand quand on vient d’ici ?

LA PRESSE EN PARLE :

« Suturé.es met en avant « les cicatrices et parcours de vie que l’on a tous en nous ». Le Berry Républicain

mar. 18 février – 20h30

au Théâtre

THÉÂTRE

durée : 1h15
dès 12 ans
tarif B

 

Pour approfondir

À lire
Lectures en lien :
Les filles du coin (2023) Yaëlle AMSELLEM-MAINGUY
Ceux qui restent (2019) Benoît COQUARD
→ Thèse de Laurie GUIN : Les théâtralités militantes et politiques des ruralités depuis 1970. Enjeux dramaturgiques, esthétiques, politiques des représentations des luttes rurales en France

Distribution
Metteuse en scène : Marion Godon – Autrice et dramaturge : Laurie Guin – Assistante metteuse en scène : Elodie Guibert – Avec : Valentin Clerc, Elsa Verdon, Savanah Rol – Scénographe et costumière : Analyvia Lagarde – Créatrice lumière : Louise Pia Julien – Technicienne son : Camille Mazeau – Compositeur : Nathan Bloch.
Production
Soutiens : Ateliers Médicis dans le cadre de Transat, Département du Cher, Soutien de la DRAC pour l’aide à la création et l’aide à la résidence, soutien de la Région Centre-Val de Loire pour l’aide à la création et le Parcours de Production Solidaire, aide à la délégation des femmes, Abbaye de Noirlac (18), TNP Villeurbanne (69) // Co-production : Commune de Belleville sur Loire (18), co-produit par l’AFA du Cher : Carrosserie Mesnier, Le Carroi, Le Luisant (18), Maison de la culture de Bourges (18), Le Nouveau Relax, Chaumont (52) // Texte lauréat – Novembre 2022 – Laurie Guin, autrice Artcena  « Aide nationale à la création de textes dramatiques 2022 » // Compagnie en compagnonnage : Sur la saison 23/24 par le TNP Villerbane (69) // Production et diffusion : Les Filles du Jolive.

Jaumes Privat & Joan-Pière Tardiu

Jaumes Privat & Joan-Pière Tardiu

Jaumes Privat & Joan-Pière Tardiu

Jeudi 20 février - 18h30
Billetterie en ligne

Les Moments Poétiques d’Aurillac

En partenariat avec Clairs de Monde

Jaumes Privat

Poète et plasticien, ramasseur et assembleur de matériaux divers, Jaumes Privat est un artiste qui va très loin dans les formes, les rythmes et la parole. À partir de 1995 il commence à fabriquer une série de cahiers artisanaux, los faissets, reliés à la main, qu’il réalise dans son atelier de la Taillade. Après la publication en 1996, aux éditions Jorn, d’un recueil poétique, Talhs, des voyages en Éthiopie et un séjour de plusieurs années en Grèce renouvelleront encore une démarche singulière, déployée en mots, en bois, en peinture, en photos… entre autres moyens d’exploration.
Deux ouvrages récents, alenadas / respirations et las velas, las mans / les voiles, les mains, parus en 2016 aux éditions TrobaVox, donnent une idée de la portée de son geste créateur, au carrefour des arts plastiques et de la poésie. (J.P. Tardiu)
Jacques Privat, né à Espalion en 1953, est l’un des plus importants poètes de langue occitane des XXe et XXIe siècles, autant par la diversité de ses talents créatifs que par la force de son expressivité. Peu soucieux des conventions poussiéreuses, depuis qu’il écrit, il a toujours marié l’art poétique avec la peinture, la sculpture, la photographie, et même la musique contemporaine. C’est dès 1970 qu’il choisit l’occitan. Il écrit alors, mais sans publier. Il se consacre aux arts plastiques, de 75 à 82, année où il expose pour la première fois des peintures à la Mòstra del Larzac.C’est au contact de Félix Castan, animateur de cette importante manifestation artistique et pilier de l’occitanisme contemporain, qu’il revient à l’écriture : en 83, J. Privat publie pour la première fois des poésies dans les revues Òc et Jorn. C’est alors que Bernard Manciet l’encourage à œuvrer, même s’il demeure bien trop discret dans le monde de l’édition. Dès 1995 il crée une série de très beaux mais très rares livres-objets reliés à la main (los faissets de la talhada) qu’il réalise dans son atelier de La Taillade. C’est en 1996 que les éditions Jorn publient Talhs. Privat rédige des articles et offre des textes de création aux principales revues occitanes. C’est également à lui que l’on doit la belle anthologie Poesia Occitana Contemporània (1940-1990), numéro spécial de la revue catalane Reduccions (1991). Il collabore avec des compositeurs de musique contemporaine comme Nicolas Wohrel (Ascla del jorn, 2003 ; LUNE-DHT-lunE, 2014), et plus récemment Pascal Niggenkemper (Levar Lenga, De talhs Quartet, Vers Revers) et avec les chanteurs Luc Aussibal et Mr. Dide. A la fois enraciné et universel, l’Éthiopie, et plus encore la Grèce, où il a séjourné assez longtemps, palpitent dans son œuvre. Son langage poétique est dense, précis, intense, poignant, et ne se perd jamais en artifice littéraire suranné ni en discours ou théories trop vite emportés par le temps, un temps qui se révèle n’avoir aucune emprise sur son éclatante modernité. (F. Bardou)
Les éditions Erès ont édité en 2023 Detalhs/Détails dans la collection « Po&Psy ».

Joan-Pèire Tardiu

Né à Lacaussade, dans le Haut-Agenais (Lot-et-Garonne), en 1954, Joan-Pèire Tardiu a donné, à partir de 1972, plusieurs recueils de poèmes en langue d’oc, en particulier Paraulas als quatre vents (1972) et Jorns Dobèrts (Prix Paul Froment 1977). Parallèlement, d’autres parcours à travers langues et pays l’ont conduit à faire paraître une Pichona gramatica de l’arab magrebin (1973) et la traduction française de trois œuvres du grand romancier italien Federigo Tozzi : Trois Croix, L’Ecole d’anatomie et Le Domaine (« L’Ether Vague », Toulouse, éditions aujourd’hui reprises par Verdier). Il a publié ensuite deux nouveaux recueils de poèmes, Lo defòra endedins / Le dehors en dedans (« Faissets de La Talhada », 1996) et La Mar quand i es pas / Absence de la mer (éditions Jorn, Montpeyroux, 1997). Un autre ouvrage poétique, Las quatre rotas / Les quatre routes, voyait le jour en 2009 aux éditions Fédérop, ainsi qu’une petite suite en occitan, La nusor la susor / La nudité la sueur, éditée et illustrée en 2016 par Jaumes Privat. En 2021 paraissait A la peiralha / Parmi les pierres, dans la collection « Le Tire-langue » de la revue A l’index, avec une version française de Denis Montebello et une encre de Chine de Krimo. En 2023, enfin, les éditions Erès publiaient dans leur collection « Po&Psy » Lo vent que parla lo paradís /Le vent qui parle le paradis.

jeu. 20 février – 18h30

au Musée d’Art & Archéologie

POÉSIE

durée : 1h
Tout public
Entrée gratuite
(Réservation possible)

Orchestre National Auvergne-Rhône-Alpes

Orchestre National Auvergne-Rhône-Alpes

Orchestre National Auvergne-Rhône-Alpes

Vendredi 21 février - 20h30
Billetterie en ligne

Jean-Marie Trotereau : direction et violoncelle

Dès sa création en 1981, l’Orchestre national Auvergne-Rhône- Alpes a affiché une volonté de rayonnement en région et à l’international. Niché au cœur du Massif Central, il se distingue par la recherche d’un son, d’une force et d’un absolu de perfection qui le caractérisent depuis toujours parmi les phalanges orchestrales françaises. Construite initialement avec Jean-Jacques Kantorow,
puis Arie van Beek et Roberto Forés Veses, étoffée au fil des rencontres et de riches échanges, sa signature sonore est aujourd’hui reconnaissable entre toutes.
Pour ce concert aux sonorités espagnoles et italiennes, le chef invité sera Jean-Marie Trotereau. Violoncelle solo de l’Orchestre d’Auvergne, il se produit également en tant que soliste dans les plus grandes villes et festivals européens (Madrid, Athènes, Amsterdam, Festival de La Chaise Dieu, Les Flâneries Musicales de Reims, les Folles Journées à Nantes et Tokyo) ainsi que sur les radios et télévisions (FR3, France Musique, Radio Classique …). Musicien de chambre apprécié, il joue et enregistre avec de nombreux artistes un répertoire allant du baroque à la musique contemporaine.

 

PROGRAMME
Luigi BOCCHERINI
Musique nocturne des rues de Madrid Opus 30 n° 6
Concerto pour violoncelle en sol majeur G. 480
Pablo CASALS
Le Chant des oiseaux

 

Entracte

Isaac ALBENIZ
Asturias for cello solo
Astor PIAZZOLLA
Le Grand tango
Eduardo TOLDRA
Vistas al mar

ven. 21 février – 20h30

au Théâtre

MUSIQUE CLASSIQUE

durée : 1h10
tout public
tarif A