En partenariat avec l’association Musica Formosa.
Dans le cadre du festival Voyage d’Hiver

La musique de chambre est ici convoquée dans toute sa diversité et sa puissance émotionnelle. Cinq solistes unissent leur sens de l’écoute, leur énergie communicative et leur virtuosité, toujours au service de l’émotion musicale. Plusieurs fois primés aux Victoires de la Musique classique et dans les concours internationaux les plus prestigieux, ils déploient une complicité rare, une précision et une intelligence de lecture qui transfigurent ces pages majeures, faisant émerger la complexité profonde de cette littérature avec naturel et évidence, les quatre instruments incarnant tour à tour le récit, la tension, la danse, le rêve…
Le romantisme atteint ici l’un de ses sommets : équilibre et perfection formelle, richesse harmonique, densité émotionnelle. Si Schumann transcende tous ses tourments dans une œuvre onirique et sublime, mettant en valeur un alto sculpté du plus beau lyrisme, Brahms offre avec son Quatuor opus 60 une œuvre d’une profondeur bouleversante, alliant rigueur classique et souffle romantique dans une architecture magistrale.

PROGRAMME
SCHUMANN, Märchenbilder (« Légende ») opus 113 pour alto et piano
BRAHMS, Scherzo en ut mineur pour alto et piano (extrait de la sonate F.A.E)
BRAHMS, Quatuor avec piano opus 60

Paul Zientara, alto – Nommé aux Victoires de la musique 2025
Arthur Hinnewinkel, piano – Lauréat du concours Reine Elisabeth 2025
Iris Scialom, violon – Nommée aux Victoires de la musique 2025
François Salque, violoncelle – Victoires de la musique 1999

Ce second concert pousse les limites du romantisme vers une forme d’exaltation orchestrale. Mahler, dans l’un de ses très rares opus de musique de chambre, offre une page à la fois d’une texture déjà visionnaire, préfigurant l’intensité et le lyrisme de ses grandes œuvres orchestrales. Quant à Tchaïkovski, avec son trio monumental, poussant les instruments dans leurs derniers retranchements, il compose une véritable épopée sonore, exigeante et bouleversante, transcendant toutes les facettes des émotions humaines…

PROGRAMME
WAGNER, Quatuor avec piano en ré mineur
TCHAÏKOVSKI, Trio élégiaque opus 50 pour violon, violoncelle et piano

Théo Fouchenneret, piano – Victoires de la musique 2019
Iris Scialom, violon – Nommée aux Victoires de la musique 2025
Paul Zientara, alto – Nommé aux Victoires de la musique 2025
François Salque, violoncelle – Victoires de la musique 1999

En partenariat avec l’association Musica Formosa.
Dans le cadre du festival Voyage d’Hiver

Compositeur visionnaire à la poésie inspirée, Schubert sait trouver le langage universel qui nous touche profondément. L’admiration suscitée par sa musique se poursuit encore aujourd’hui, avec une profusion de concerts et d’enregistrements. Le Quintette La Truite sera interprété par les solistes de l’orchestre avec l’exceptionnel pianiste et chef Christian Zacharias.
Christian Zacharias est un narrateur parmi les chefs d’orchestre et pianistes de sa génération. Dans chacune de ses interprétations élaborées, détaillées et clairement articulées, une chose est évidente : ce qui l’intéresse, c’est ce qui se cache derrière les notes.
« Son approche est souvent méticuleuse et détaillée, avec une attention particulière portée à la clarté et à l’équilibre du son, mettant en valeur la transparence des lignes musicales et la cohésion structurelle. Cela permet au discours musical de s’écouler naturellement et à chaque unité thématique de briller avec son propre caractère, tout en conservant une unité d’ensemble ».

PROGRAMME
Franz Schubert
Cinq menuets et six trios D. 89
Symphonie n° 5 en si bémol majeur D. 485
Quintette en la majeur opus 114 D. 667 « La Truite »

MOLIÈRE 2024

4211 kilomètres, c’est la distance entre Paris et Téhéran, celle parcourue par Mina et Fereydoun venus d’Iran pour se réfugier en France après une révolution qu’on leur a volée. Yalda, leur fille, née en France nous raconte leur vie exilée, leur combat pour la liberté, l’amour d’un pays et l’espoir d’un retour.
Porté par une narration cinématographique qui nous transporte à travers les lieux et les époques, le récit captivant de Yalda nous plonge au cœur d’un déracinement. Élevée dans un appartement parisien où résonnent les échos de la culture et des traditions persanes, elle se retrouve déchirée entre deux mondes, deux héritages, deux identités.
Avec quatre nominations aux Molières 2024 et lauréat des Molières du théâtre privé et de la révélation féminine, 4211 km est bien plus qu’une pièce de théâtre. C’est l’histoire d’hommes et de femmes qui cherchent à se frayer un nouveau chemin. C’est un cri d’urgence, bouleversant.

LA PRESSE EN PARLE

« Un lumineux voyage pour la liberté, poétique, souvent drôle, chargé d’émotion et de courage politique. » – L’Humanité

« Un grand récit qui emporte et bouleverse, grâce à sa fluidité remarquable et à l’engagement des comédiens. (…) tout est juste, savamment dosé et mû par une émotion retenue. De cette pudeur émane la beauté, mais aussi la force d’un combat pour la liberté, plus essentiel et d’actualité que jamais. » – TTT – Télérama

« Avec une maîtrise qui force l’admiration, Aïla Navidi nous plonge dans le vécu de la famille Farhadi entre Téhéran et Paris. Un bijou théâtral, profondément émouvant. (…) Il est beau que le théâtre se fasse ainsi mémoire, et célébration de la liberté. » – La Terrasse

« Ce spectacle d’une grande qualité narrative, est servi par une mise scène et une interprétation magnifique. À voir de toute urgence ! (…) Et au vu de ce qui se passe en ce moment en Iran, il est plus que nécessaire, c’est même un devoir d’utilité public et humain, d’aller applaudir ce magnifique et bouleversant spectacle. » – L’œil d’Olivier